Croissance Personnelle Croyances

Quel ressenti avez-vous par rapport aux fêtes ?

Je vais vous faire part du mien. J’ai remarqué depuis le début de décembre que la folie des fêtes est en vrille. À la télé c’est plein de publicité cadeaux pour les enfants et les adultes. Je vous assure que nous sommes loin du bas de Noël d’antan avec une orange, une pomme et quelques bonbons brûlés. Aujourd’hui, le prix moyen du bas de Noël tourne autour de $200.00 ! Si vous avez à choyer une dizaine de personnes, vous vous endettez pour presqu’un an. Pour les personnes à revenus moyens, ces dépenses représentent trois mois de loyer ou de remboursement sur une hypothèque.

Avez-vous le moyen d’être « branché » ou de suivre cette parade ? Moi non !

Samedi dernier, ma fille m’a apporté un arbre de Noël qui m’a coûté $27.00. J’avais magasiné un peu les arbres artificiels, mais ceux qui avaient de l’allure coûtait au moins $150.00. J’ai combattu mon désir, et je me suis dit, je vais décorer autrement ou pas du tout cette année. Mais mon arbre de Noël à 27,00$ comble drôlement mon besoin. Il a plus fière allure que les artificiels à $150.00 et plus. Après l’avoir installé, nous sommes allés magasiner avec mon petit-fils de 9 ans. Voici l’histoire d’une boîte de métal pour cartes de jeu.

Cette boîte de métal était petite, environ 2″x 5″x6″. Avez-vous une idée combien il vendait cette ridicule petite boîte ? $20.00 ! Si ce n’est pas une forme de viol émotif, intellectuel et corporel d’un enfant et des parents, je ne sais quoi dire d’autre. Les yeux de mon petit-fils étaient obnubilés par cette boîte et son désir de l’obtenir était intense. Ma fille qui trouvait le prix exorbitant pour ce qu’on avait, a pris une grosse demi-heure pour faire comprendre à son enfant la différence entre désir et besoin. Elle lui suggérait des pages plastifiées avec pochettes pour mettre les cartes qui étaient le tiers du prix de la fameuse boîte de métal. Il a finalement compris que pour échanger des cartes de jeux, les pages plastifiées étaient plus adéquates et après 5 minutes, mon petit-fils avait retrouvé sa bonne humeur. Je dis un gros bravo à ma fille d’avoir eu la patience de montrer à son fils la différence entre désir et besoin.

Je crois qu’aujourd’hui, on a de plus en plus de la difficulté à faire cette différence. Les désirs de toutes natures ont pris la place de l’essentiel. Fêter de cette manière est pour moi, cauchemardesque. J’ai donc opté pour une sorte de simplicité. Les adultes n’ont plus de cadeaux. S’ils veulent apporter quelque chose pour le lunch, ils sont les bienvenus et également sans le quelque chose. Nous nous réunissons autour d’un bon repas, nous bavardons yeux dans les yeux, sans texto, nous chantons, nous blaguons et jouons aux cartes. Tout se fait dans la joie, le partage et le bonheur de se rencontrer. Je crois qu’il est important de s’arrêter et de retourner aux vraies valeurs, dont tous et chacun sont incontestablement en manque.

About the author

Chantal Lacroix

Je suis thérapeute en médecines douces depuis 1980. C'est la santé de mon fils, qui m'a ouvert à nouveau cette voie. À 20ans je m'étais inscrite à la faculté de médecine à Montréal ou j'ai fait 2 ans. J'ai du abandonner par manque de moyens financiers. Mais 20 ans plus tard, tout ce que j'ai appris en médecine m'a servi de nouveau.

À ma pratique d'acupuncture, j'ai greffé avec les années l'aromathérapie, l'homéopathie, la biologie totale ou "médecine nouvelle du Dr Hamer" et cela toujours dans la quête de trouver une solution pour la santé de mon fils. Un mois avant que je débute le cours en Biologie totale, mon fils est décédé d'un choc anaphylactique (allergie monstre aux arachides).
Avec ce cours, j'ai compris que les conflits biologiques non réglés des générations antérieures, ont une répercussion sur les générations suivantes. De plus cette approche m'a permis de constater, comme disait les médecins chinois de la Chine Antique, que les émotions sont la première cause des maladies.