Il y a quelques années j’ai participé à un salon santé dans un gros centre commercial de ma région. Mon kiosque était situé à l’entrée la plus passante du centre commercial. Il était impossible de ne pas me voir, du moins de ne pas me sentir car j’y diffusais des huiles essentielles. Les personnes pouvaient fabriquer quelques recettes et s’en retourner avec ce qu’ils avaient fabriqués. J’avais des personnes qui distribuaient des dépliants et les priaient poliment de s’arrêter.
Rien à faire.
Personne ne s’arrêtait.
Elles étaient tous au pas de course, le regard fixe, le faciès crispé et sans sourire. L’attitude de ces personnes démontrait un grand stress. J’étais sidérée devant ce mal-être inconscient et profond chez une population de travailleurs, de professionnels, de dirigeants.
Je me suis faite la réflexion suivante, ces personnes voient sans voir, entendent sans entendre, sentent sans sentir, marchent sans être vraiment conscientes de ce qui les entourent. Ces personnes sont remontées à bloc par leur stress et fonctionnent tant et aussi longtemps que le ressort ne casse pas. Elles sont comme aspirées dans un trou noir auquel elles ne peuvent échapper.
Je me demande plus pourquoi il y a temps de personnes sur les antidépresseurs et que les thyroïdes sont de plus en plus dysfonctionnels chez autant de personnes. Elles sont en conflit perpétuel avec l’espace-temps.
S’il-vous-plaît arrêtez-vous une minute, seulement 60 secondes, c’est peu de temps, regardez autour de vous et trouvez une personne à qui vous pouvez laisser un sourire. Je suis certaine que cette belle communication non verbale va être un précieux réconfort pour vous deux.
Je vous laisse mon plus beau sourire et un gros câlin virtuel.
Chantal