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La mort du responsable

La situation était devenue difficile pour l’entreprise. Les comptes étaient dans le rouge, les salariés démotivés.

Il était devenu urgent de réagir pour inverser la vapeur. Mais personne ne voulait assumer l’échec et prendre les bonnes décisions, les décisions courageuses.

Au contraire, le personnel réclamait des changements, pestait contre la direction et prétendait que, de toute manière, il n’y avait pas de perspective de progrès pour l’entreprise.

Un jour, alors que tous les collaborateurs arrivaient au travail, on installa un grand panneau sur lequel était écrit :

Hier, l’homme qui était responsable de la chute de votre entreprise est décédé. Vous êtes tous conviés à une cérémonie d’adieu dans le réfectoire.

Au début, tous les salariés furent attristés par l’annonce de la mort de cet homme, mais avec le temps, le sentiment de curiosité pris le dessus sur le chagrin et ils voulurent tous savoir qui était le responsable de leurs soucis professionnels.

L’agitation dans le réfectoire était si grande qu’il fallut appeler la sécurité pour organiser une file d’attente. Alors que l’on s’approchait du cercueil, l’excitation augmentait et l’on se questionnait :

  • Qui est donc celui qui a entravé mon progrès dans l’entreprise ?

Se demandait-on…

  • Encore heureux qu’il soit mort !

Se disait-on…

Un à un, les salariés agités s’approchèrent de la dépouille, faisant mine d’être touchés au plus profond de leur âme. Mais, que trouvèrent-ils dans ce cercueil ?

Rien d’autre qu’un miroir.

Lorsqu’on écoute les annonces, la publicité des syndicats, les nouvelles du monde entier c’est toujours la faute à quelqu’un autre que soi-même. Il y a une telle résistance au changement alimenté par des peurs de perdre un acquis qui nous pourrit la vie que l’on met toute son énergie à mettre des bâtons dans les roues parce que l’on est incapable de voir plus loin que le bout de ses cils.

La seule personne qui limite votre ascension dans la vie c’est : vous-même. Vous seul pouvez opérer une révolution dans votre existence, vous faire chuter ou vous aider…

C’est en votre for intérieur que vous pouvez puiser l’énergie nécessaire pour être le propre artiste de votre création. Tout le reste n’est que justifications stériles.

Dans une avalanche, aucun flocon ne se sent jamais responsable.(Stanislaw Jerzy Lec)

Cette histoire vient de l’ancien Club positif. Je la trouvais très d’actualité dans les jours que nous vivons. Il est donc temps de se réveiller et de passer à l’action et d’améliorer chacun à notre manière notre propre sort. Si vous êtes malades, regardez ce que vous mangez, comment vous vivez. En vous prenant en main, cela pourrait peut-être soulager l’Assurance maladie qui vous coûte les yeux de la tête. Chacun de nous a son petit bout de chemin à faire.

About the author

Chantal Lacroix

Je suis thérapeute en médecines douces depuis 1980. C'est la santé de mon fils, qui m'a ouvert à nouveau cette voie. À 20ans je m'étais inscrite à la faculté de médecine à Montréal ou j'ai fait 2 ans. J'ai du abandonner par manque de moyens financiers. Mais 20 ans plus tard, tout ce que j'ai appris en médecine m'a servi de nouveau.

À ma pratique d'acupuncture, j'ai greffé avec les années l'aromathérapie, l'homéopathie, la biologie totale ou "médecine nouvelle du Dr Hamer" et cela toujours dans la quête de trouver une solution pour la santé de mon fils. Un mois avant que je débute le cours en Biologie totale, mon fils est décédé d'un choc anaphylactique (allergie monstre aux arachides).
Avec ce cours, j'ai compris que les conflits biologiques non réglés des générations antérieures, ont une répercussion sur les générations suivantes. De plus cette approche m'a permis de constater, comme disait les médecins chinois de la Chine Antique, que les émotions sont la première cause des maladies.