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« Celui qui connaît la paix intérieure n’est pas plus brisé par l’échec qu’il n’est brisé par le succès. Il sait vivre pleinement ces expériences dans le contexte d’une sérénité profonde et vaste, en comprenant qu’elles sont éphémères et qu’il n’a aucune raison de s’y attacher. Il ne saurait « tomber de haut » lorsque les choses tournent mal et qu’il doit faire face à l’adversité. Il ne sombre pas dans la dépression, car son bonheur repose sur des fondements solides. » Plaidoyer pour le bonheur, Matthieu Ricard |
Ce texte me rappelle l'histoire d'un fermier Chinois qui avait un cheval pour l'aider à faire ces travaux à la ferme. Ces voisins venant le voir , lui dire:
– Quel acte de bravoure tu as du faire pour que les dieux te récompensent ainsi ?
– Non je n'ai fait que mon devoir, rien de plus, rien de moins, je rends grâce aux dieux de me donner ce cheval que j'apprécie grandement.
Un matin, le fermier se réveille et le cheval avait disparu. Les voisins s'amenèrent pour lui dire:
– Qu'est-ce que tu as fait aux dieux pour qu'ils te traitent de la sorte, tu as du faire de très mauvaises choses ?
– Non je n'ai fait que mon devoir, rien de plus, rien de moins, je rends grâce aux dieux pour ce qu'ils leur plaît de me donner ou de me reprendre !
Un bon matin, à son réveil, le fermier retrouve son cheval qui était une jument, et qui ramenait avec elle une troupe de chevaux. De plus, elle mit bas quelques jours plutard.
Les voisins de nouveaux de retour.
– Quel acte de bravoure tu as du faire pour que les dieux te récompensent ainsi , tu avais un cheval et voilà que tu en as 7 maintenant ?
– Non je n'ai fait que mon devoir, rien de plus, rien de moins, je rends grâce aux dieux de me redonner mon cheval et tous les autres.
La guerre éclata et le gouvernement réquisitionna tous les chevaux et les voisins firent ce qu'ils avaient l'habitude de faire.
– Qu'est-ce que tu as fait aux dieux pour qu'ils te traitent de la sorte, tu avais 7 chevaux et un poulin et voilà qu'il te reste que le poulin ?
– Non je n'ai fait que mon devoir, rien de plus, rien de moins, je rends grâce aux dieux pour le poulin qu'ils m'ont laissé.
Un peu plustard l'armée réquisitionna tous les jeunes gens valides pour aller combattre, seul le fils du fermier n'y alla pas, car il s'était cassé une jambe en montant le poulin.
Morale de l'histoire, n'en voulez pas aux dieux ni à vous même, faites ce que vous devez faire, rien de plus, rien de moins !









