Croissance Personnelle

La sagesse des outardes..

 
À l’automne ou au printemps, lorsque vous verrez émigrer les
outardes en une formation en « V », vers le sud ou le nord selon
la saison, vous vous souviendrez sûrement de cette histoire et des
leçons de vie que cela peut apporter à chacun de nous.
Lorsque chaque oiseau bat de ses ailes, ceci crée un effet de soulèvement pour l’oiseau qui le suit.
  • en volant dans une formation en « V », le groupe entier augmente d’au moins 71% sa portée de vol comparativement à l’oiseau qui vol en solitaire.
  • lorsqu’une outarde s’éloigne de la formation, elle subit soudainement un ralentissement et une résistance en faisant le voyage seule. Elle se remet donc rapidement dans sa position afin de prendre avantage du pouvoir d’élévation généré par l’oiseau directement en avant d’elle.
  • lorsque l’outarde en tête se fatigue, elle fait la rotation vers l’arrière et une autre outarde prend sa place.
  • les outardes en position postérieure crient pour encourager celles qui sont à l’avant afin de garder leur vitesse.
  • enfin, lorsqu’une outarde devient malade, vieillie ou qu’elle soit blessée par des balles de fusil, deux outardes sortiront de la formation et la suivront afin de l’aider et de la protéger. Elles demeureront avec elle jusqu’à ce qu’elle meure. Ensuite, elles s’envoleront d’elles-mêmes ou iront rejoindre une autre formation afin de rattraper leur groupe.
  • Note : Cette histoire fut tirée du bulletin de la Fédération de la Caisse Populaire Desjardins, dont la rédactrice est Carole Girard.
Direction commune et sens de la communauté
C’est un premier message de vie que nous apprennent les outardes. Quelque soit notre fonction (parents, employés, dirigeants, politiciens, enfants, étudiants, professeurs, etc.), notre sexe, notre richesse, nos connaissances, nos habiletés et j’en passe, si nous nous mettions dans la même direction de ceux avec qui nous partageons l’espace, les idées, les rêves, leur direction, au lieu de critiquer négativement toute action ou suggestion, avez-vous une idée du pouvoir que peut générer un tel groupe. En plus, si tout est fait en fonction du bien-être du groupe, je suis assurée que la paix dans le monde est proche !
Essayez de s’approprier le pouvoir tout seul, on court après notre propre perte !
Se porter garant (responsabilité du groupe)
L’outarde de tête est responsable de son groupe. C’est elle qui choisit les courants ascendants pour éviter la fatigue à son groupe, c’est elle qui choisit la meilleure direction pour arriver à bonne destination, c’est elle qui décide du repos ou du départ. Elle se porte garante sur tout. Si tous les patrons et dirigeants avait cette qualité, il y aurait bien des changements positifs. Celui qui est en position de tête doit prendre les décisions qui s’imposent en fonction du bien-être du groupe, au lieu de laisser couler et de repasser les pots cassés à celui qui suit.
 
Les outardes qui suivent l’outarde de tête, l’encouragent par leurs cris et la soutiennent durant toute la période qu’elle dirigera. Lorsque l’outarde de tête est fatiguée, elle passe la responsabilité à une autre. Finalement chacune expérimente ce que c’est que se porter garant ou être responsable.
 
Les aborigènes de l’Australie dans le roman, Le message des hommes vrais au monde des mutants, de Marlo Morgan, non pas de chef attitré, car ils sont tous chefs à un moment donné. Ainsi, ils chaussent les mocassins du chef et en connaissent les joies de rendre le groupe à bon port et également l’anxiété de trouver de la nourriture et de l’eau pour le groupe, d’assurer leur protection tout le long d’un voyage dans un désert aride.
 
Bienveillance pour les malades et les faibles
 
Quelle belle leçon de bienveillance pour l’outarde malade, vieillie, blessée ou sur le point de mourir. Deux outardes en bonne santé, l’accompagne jusqu’à la toute fin. Aujourd’hui les deux tiers des humains (enfants et vieillards) sont parqués dans des centres appropriés et on paie des personnes étrangères à ce groupe pour s’en occuper. Quel triste début ou fin ont ces personnes. Il ne faut pas se poser la question pourquoi cela va si mal sur la planète ! On ne se porte plus garant et on veut voler en solitaire et ainsi c’est chacun pour soi. On s’arrache tant bien que mal un petit bien-être pour soi dans cette jungle !

About the author

Chantal Lacroix

Je suis thérapeute en médecines douces depuis 1980. C'est la santé de mon fils, qui m'a ouvert à nouveau cette voie. À 20ans je m'étais inscrite à la faculté de médecine à Montréal ou j'ai fait 2 ans. J'ai du abandonner par manque de moyens financiers. Mais 20 ans plus tard, tout ce que j'ai appris en médecine m'a servi de nouveau.

À ma pratique d'acupuncture, j'ai greffé avec les années l'aromathérapie, l'homéopathie, la biologie totale ou "médecine nouvelle du Dr Hamer" et cela toujours dans la quête de trouver une solution pour la santé de mon fils. Un mois avant que je débute le cours en Biologie totale, mon fils est décédé d'un choc anaphylactique (allergie monstre aux arachides).
Avec ce cours, j'ai compris que les conflits biologiques non réglés des générations antérieures, ont une répercussion sur les générations suivantes. De plus cette approche m'a permis de constater, comme disait les médecins chinois de la Chine Antique, que les émotions sont la première cause des maladies.