Le 7 février dernier, TVA nouvelles mentionnait que 13 millions d’ordonnances d’antidépresseurs ont été délivrées au Québec.
C’est à espérer que dans ces 13 millions d’ordonnances les renouvellements ont été comptabilisés.
Sinon au Québec, on est tous sur les antidépresseurs.
Selon les dernières statistiques le Québec compte 7,9 millions de personnes. C’est à vous donner le frisson dans le dos.
Cela rassure peut-être d’avoir une pilule pour régler ses problèmes, mais, sont-ils vraiment réglés ?
Plus loin, dans l’article, on signale que presque la moitié des gens âgés de 60 ans et plus sont sur les antidépresseurs. On en impute la cause à un deuil d’un conjoint, d’un travail, d’une habileté. « Le vieillissement est vécu durement par plusieurs personnes » souligne Cara Tannenbaum, médecin spécialiste en gériatrie.
Je crois fermement ce que signale ce médecin sont que des causes apparentes; c’est l’arbre qui cache la forêt !
Les causes de ce dérèglement social sont beaucoup plus profondes et lointaines ce que les apparences démontrent. Nous récoltons ce qui a été semé par les nouveaux dieux de l’après-guerre et de la révolution tranquille. Voici quelques germinations :
- Isolement social dès la plus tendre enfance (garderies). Les enfants ont peu de contacts avec leurs géniteurs. Ils sont élevés par d’autres clans dont les normes ont été dictées par le gouvernement.
 - Isolement des aînés. Ces derniers sont vus comme de lourdes charges. Pour libérer la génération qu’ils ont procrée, ont les mets eux aussi dans les parcs (garderie pour vieillards (je suis polie)).
 
Quand on se voit arrivé à cet âge, il y a de quoi à déprimer. On ne souhaite pas revivre une seconde fois cette expérience.
Les gouvernements ont cisaillés dans la loi humaine, sous prétexte de faire notre bonheur, de nous donner plus de liberté, de procurer du travail à tout le monde. Mais tout le monde est malheureux, comme dit la chanson.
La classe d’âge qu’on a voulu dominante (20-40ans) se trouve piégée. Elle se sent esclave d’une institution, elle est criblée de dettes, ne sait plus ce qu’elle aime. En un mot, qu’est-ce qu’on a fait à toutes ces générations du bébé au vieillard ?
On leur a pris leur pouvoir d’agir, on a pris leur place dans les décisions de leur vie, et on a controlé pouvoir leur créatif par des lois, des taxes, des impôts de plus en plus exhorbitants.
De plus il faut se tenir à jour, car leur création est plus prolifique que jamais dans leur manière d’aller nous arracher notre âme. On est plus maître chez-nous.
Ces organisations contrôleuses ont volé et violé notre pouvoir d’être pour soumettre tout un peuple à la volonté d’organisations sans âmes assoiffées de pouvoir et d’argent.
Les Québécois sont tellement pacifiquement soumis, qu’on dilapide leurs fonds de pension dans des sociétés d’état pas très nettes, leurs cotisations d’impôts pour des soupers luxueux et des améliorations de propriétés personnelles, etc. et ils ne sortent même pas dans les rues pour manifester leur indignation !
Conclusion :
C’est-dire que les antidépresseurs font bien leur travail et que l’on préfère la laine du mouton de Saint-Jean-Baptiste plutôt que de relever les défis comme ce brave saint. En étant mouton, on évite ainsi de se faire couper la tête. C’est un choix de société !
Chantal Lacroix










