Croissance Personnelle

À qui la faute si on est malade… suite et fin !

Voici la suite de la conférence…Un autre exemple vous fera comprendre que ce que l’on ressent dans un évènement peut-être la cause d’un mal-être.

Il y a 10 ans passé j’ai reçu une personne en consultation. Elle avait une quarantaine d’année. Sur le questionnaire dans la section « raison de la consultation », elle me marque « Je veux savoir pourquoi je meurs ». À première vue, elle n’avait pas l’air trop malade. Je lui demande :

Avez-vous une maladie pour mourir?

– oui! J’ai un cancer du foie, et mon médecin m’a dit de préparer mes papiers et les formalités pour mes deux enfants. Je n’ai pas plus de 15 jours à vivre selon lui. Mon foie n’a plus gros comme l’ongle d’un doigt de normal.

À ma demande elle me raconte l’événement marquant qui a précédé sa maladie.

J’ai 45 ans et je n’ai aucune ressource monétaire. Je vis sur l’aide sociale avec mes deux enfants. Mon mari est décédé à l’âge de 37 ans. Nous avions fait de gros investissements pour la compagnie. Il n’avait pas pris d’assurances .J’ai tout perdu dans une faillite et je me suis retrouvée avec mes deux enfants sans un sou. Mon père du temps qu’il vivait, il me donnait de l’argent pour m’aider à joindre les deux bouts, à l’insu de ma mère. Quand il est mort, ma mère fut la seule héritière. Elle demanda conseil à mon frère et à ma sœur ainés comment elle devrait partager l’héritage à sa mort. Ces derniers lui dirent :

– maman tu sais, notre sœur est incapable de s’administrer. T’es au courant elle a fait faillite. Ne lui laisse rien, elle va tout dépenser.

Ce qui fut dit fut fait. À la mort de ma mère, seuls mon frère et ma sœur héritèrent. Je ne l’ai pas pris. Mon frère et ma sœur sont riches. Ils n’avaient pas besoin de cet argent. Mais ce coup malveillant de la part de ma sœur et de mon frère, je ne le prends pas. J’ai donc commencé des poursuites pour essayer de récupérer un peu d’argent et être en mesure de faire vivre ma famille convenablement. Cette dame pour faire son cancer du foie a choisi le conflit numéro 2 :

  • Conflit d’argent ou d’héritage avec la famille

Cet événement s’était passé trois mois auparavant. Cela n’a pas pris 10, 20ans de conflits. Un seul gros a suffi.

Elle prend conscience dans quoi elle s’est mise. Je lui dis qu’elle a le pouvoir de se guérir en dépassant ce conflit. Que sa guérison passerait par les étapes suivantes : ascite, augmentation du volume du foie, douleurs à la base du crâne, grande fatigue. Je lui dis que si elle passe à travers toutes ces étapes en gardant la foi dans son processus de guérison et qu’elle n’achète pas la panique et les diagnostics des personnes qu’elle rencontre, elle s’en sortira. Je conclus ainsi l’entretien. Elle se lève, ramasse ses affaires, prend la poignée de la porte et me regarde en me disant :

  • Vous êtes bien certaine que je meurs à cause de cet héritage? – oui madame!- Eh bien! Ce n’est pas cela qui va me faire mourir.

En disant cette phrase, cette femme venait de basculer dans ses étapes de guérison. Elle retourna chez elle et je n’entendis plus parler d’elle.

Un jour je reçois un appel de cette personne que je ne replace pas tout de suite, n’ayant pas un très grande mémoire des noms. Pour m’aider à me resituer par rapport à elle, elle me raconte brièvement son histoire. Je lui dis :

  • Vous ne deviez pas mourir dans 15 jours? Il me semble que cela fait longtemps que l’on s’est vu?
  • Vous avez raison, cela fait 5mois et je ne suis pas morte. J’ai passé par toutes les étapes que vous m’aviez dites. Mon médecin m’a rencontré sur la rue et m’a dit :
  • T’es pas morte! Viens à mon bureau, je veux te passer des examens!
  • J’ai en main ces rapports médicaux et je veux votre version à vous. Mon médecin, veut me faire de chimiothérapie au cas o, alors qu’il y a 6 mois il n’en voyait pas l’importance, j’étais morte pour lui.

Tous ses rapports médicaux étaient plus que normaux. Le foie s’était complètement régénéré. IL n’avait plus aucune trace de métastases, et les marqueurs pour le cancer du foie étaient revenus à la normal. Cette femme s’était guérie! Avoir la foi c’est cela. Elle me dit :

J’ai passé par toutes les phases que vous m’avez dites. Tout le monde s’attendait à ma mort, mais moi, je savais que c’était les phases de ma guérison. Vous me les aviez mentionnées avant de partir et je n’ai pas paniquée. Au contraire, je savais que j’étais sur le point d’arriver à ma guérison totale.

Se guérir c’est possible pour chaque personne, en autant que vous n’avez pas atteint le point de non-retour, parce que votre corps n’a plus l’énergie nécessaire pour refaire le chemin inverse. La période de guérison est souvent la phase où on se sent le plu malade. On a une grande fatigue, de l’œdème et autres symptômes. Il faut donc être fort mentalement et émotivement pour passer à travers cette phase. Bien souvent l’entourage bombarde le malade d’ondes négatives ce qui n’est pas très stimulant.

Lorsque quelqu’un venait demander à Jésus de le guérir, qu’est-ce qu’il demandait? – As-tu la foi? La Bible nous rapporte les quelques histoires de ceux qui ont répondu «oui », mais les autres qui ont dit « non » ou « je ne sais pas », aucune de ces histoires n’a été transmises. J’imagine que les personnes qui ont répondu « non » sont plus nombreuses que celles qui ont dit « oui »! On a l’habitude de donner nos pouvoirs à un autre et on attend le miracle de cet autre, alors que c’est nous qui avons ce pouvoir. Guérir exige un effort personnel, une prise en main de soi, une modification de notre mental, une révision de « nos vérités » ou tout simplement changer de lunettes pour voir autrement. On aime mieux que les autres fassent l’effort à notre place. Pour guérir, il ne faut pas avoir peur de plonger dans ce qui nous dérange et d’admettre nos torts s’il y en a et de remettre à César ce qui lui appartient. En faisant ce chemin, vous accéder à une libération et vous commencez à vivre vraiment votre vie.

Quand on fait un choix, il y a des conséquences à ce choix soient :

  • Des effets positifs
  • Des effets négatifs
  • Des effets sans importance

Guérir ou mourir c’est un choix également. La seule certitude que nous avons c’est que l’on meurt tous. Alors pourquoi ne pas commencer à vivre.

Si vous êtes en train de mourir, cela implique nécessairement un changement radical dans sa manière de voir les événements de la vie. Cela implique de changer « sa vérité » pour une vérité qui vous ouvrira à la vie. Chacun d’entre nous a le pouvoir de modifier « ses vérités » et de les remplacer par ce qui vous fera vivre pleinement. La santé c’est :

  • Reprendre son pouvoir d’agir,
  • Prendre sa place,
  • Avoir de la joie, du plaisir dans tout ce que l’on fait

Si vous êtes malade, c’est que vous avez manqué à l’un de ces trois ingrédients pour être en santé, soit dans votre milieu familial, social ou de travail.

Prenez l’habitude de vivre en conscience de vos ressentis dans les événements qui vous dérange et remonter dans le temps pour trouver l’évènement déclencheur. Souvent cet évènement se situe dans l’enfance. Il faut aller chercher plus loin que la colère ou la peine. Ces deux émotions sont conscientes, donc elles ne vous rendent pas malade!

Tout ce qui est conscient ne se programme pas!

Ce qui se vit dans l’inconscience, se programme dans une aire de votre cerveau (tronc cérébral, cervelet, moelle blanche ou cortex). C’est le ressenti qui déterminera l’endroit où le disfonctionnement se passera au cerveau et dans votre corps physique. Votre cerveau fasse à un sur stress qui vous met en danger de mort, doit trouver une solution. Votre cerveau ne peut aller donner une baffe à votre voisin, il ne peut agir que sur votre corps. Souvent la solution du cerveau est la maladie ou le cancer. Solution parfaite pour assurer le plus longtemps possible votre survie. Ce qui vous donne le temps nécessaire de voir vos événements conflictuels et de modifier vos lunettes en conséquence. Nous avons 50 ans et nous réagissons encore avec nos lunettes de 2 ans, et même de la période fœtale.

Le grand responsable de tout cela est notre mental et je l’appelle souvent « la folle dans le logis ». La seule manière de contrôler ce mental destructeur est de faire agir le mental créateur. C’est-à-dire commencer à s’intéresser à son potentiel créateur qui est unique pour chacun de nous. Vous seriez surpris de nombre de personnes de 40 ans et plus qui ne savent plus ce qui les intéressent dans la vie. Elles ont été tellement occupées à « faut faire pour le mari, l’épouse, les enfants, le patron, les familles, les amis » qu’elles se sont complètement oubliées. Ces personnes sont devenues les pions que les autres déplacent sur l’échiquier de la vie. Plus vous en faites, plus on presse le citron, et un jour ce pauvre citron bascule et se retrouve avec un cancer, une maladie, une dépression, un burn out. À son travail où il bossait comme quatre, on le remplace par quatre personnes.

Frustrant non! Votre pire bourreau, malgré ce qui a été dit, c’est vous-même. Bien souvent le motif de votre travail effréné c’est la recherche de l’amour, de la reconnaissance. Mais n’avez-vous jamais pensé une seconde à vous aimer, à vous apprécier, à être fier de vous, à vous respecter sans attendre que les autres vous le disent et qui ne vient jamais.

Ces personnes qui sont toujours à la remorque d’un compliment venant des autres, sont dans le « conflit de la baleine ». Cette dernière a une très mauvaise vision. Pour savoir s’il y a un obstacle en avant d’elle, elle envoie un son. Lors du retour du son qui a frappé un rocher, ses oreilles le capteront comme le fait un sonar. Ainsi elle détermine approximativement la distance du rocher. Et elle recommence encore et encore pour toujours s’ajuster afin de ne pas s’écraser sur le rocher.

Dans bien des domaines, on est plus souvent qu’autrement dans l’attente de la petite tape sur l’épaule et le « t’as fait une bonne job ». Mais rarement cela vient, ou pas de la manière qu’on l’attendait. On est déçu, frustré. Mais on pousse toujours un peu plus loin et un peu plus haut. Mais on se voit toujours en constat d’échec avec pratiquement 99.9% de résultats. C’est fou comme on a édifié une belle machine à s’autodétruire. Mais on est rempli de dictons, d’injonctions comme celles-ci :

  • Faut travailler dur et fort
  • Faut souffrir pour gagner notre ciel
  • Faut gagner sa vie à la sueur de son front
  • L’argent gagné facilement, sent mauvais
  • Faut souffrir pour les autres
  • Offre tes souffrances pour le rachat du monde
  • Ton père n’a pas le temps d’avoir du plaisir, il faut qu’il gagne ta vie. Fais comme lui.
  • Regarde ta mère, une sainte femme. Elle a tout donné pour les autres, fais comme elle.
  • Et il y en a plein d’autres…

HÉ bien! Je vous affirme que tous ceux qui vous ont dit de telles paroles sont des violeurs :

  • Violeur de votre enfance
  • Violeur de votre adolescence
  • Violeur de vos rêves
  • Violeur de votre créativité

C’est pire qu’un viol physique, car c’est insidieux et c’est fait sous le patronage de l’amour.

Savez-vous que vous avec le droit d’être et d’être ce que vous voulez?

Vous avez le droit d’être heureux et le devoir de prendre les moyens pour y parvenir.

Un curé de ma paroisse disait :

Le bonheur, c’est comme du sucre à la crème, si tu en veux, brasse toi s’en!

Il faut apprendre à se brasser du bonheur, et cela ne prend pas des milliers et des milliards de dollars. Regardez autour de vous et vous allez voir des milliers de petits bonheurs qui illumineront votre cœur. Cessez d’être l’ombre de vous-même, reprenez votre corps et brassez-vous du sucre à la crème.

Il faut avoir le courage de se tenir debout!

Avant les années soixante, c’était l’Église et l’élite dirigeante du pouvoir politique qui régnaient sur l’ensemble des Québécois ou Canadiens-français.

Après les années soixante, la fracture sociale s’est modifié sensiblement. C’est maintenant l’État et l’élite dirigeante du pouvoir qui règnent sur les Québécois. J’ai compris cela en relisant un tout petit roman de Jean-Charles Harvey, publié en 1934 et intitulé « Les demi-civilisés ».

Dans le domaine de la santé, un domaine que je fréquente depuis une quarantaine d’années, les mêmes tendances émergent. Maintenant, le médecin, qu’il soit généraliste ou spécialiste tente de vous dire quoi faire et vous convaincre que sans lui, vous êtes mal pris.

Dans plusieurs secteurs d’activité au Québec, on a réussi à infantiliser un grand nombre de personnes, tellement qu’ils attendent après les autres pour s’en sortir. Heureusement que les premiers colons qui sont venus défricher nos terres, n’ont pas attendu après l’État pour agir, ou après un médecin qui n’existait pas pour se soigner, parce que nous ne serions même pas ici pour en parler.

En demeurant dans un monde que je connais mieux, celui de la santé, je ne peux que vous encourager à reprendre votre santé en main. Les structures gouvernementales ne peuvent que vous immobiliser. L’État n’a pas intérêt à ce que vous deveniez autonome. L’État cherche depuis toujours à mettre la main sur vous et à vous contrôler, vous maîtriser, vous soumettre.

En autant que je suis concernée, vous ne serez jamais en trop bonne santé. Surtout lorsque j’entendis le 11 novembre 2003, à la société Radio-Canada, un spécialiste du Groupe de travail sur la santé à l’Université de Montréal, affirmer que le projet de restructuration du monde de la santé au Québec, n’avait pas pour objectif de rendre les Québécois moins malades, mais de rendre les soins de santé acceptables aux malades. L’État désire que les personnes se soumettent aux structures de contrôle misent en place. La durée de vie augmente mais la qualité de vie diminue dès notre plus jeune âge.

Après tout, il faut comprendre le monde de la médecine. On ne peut ainsi se débarrasser des gens malades trop rapidement. Il existe que vaste industrie de la maladie qui vit aux dépens des malades. Le but est d’en arriver à maîtriser la maladie mais non la guérir.

Je vous conseille de vous impliquer personnellement dans l’amélioration ou la conservation, non pas de vos maladies, mais de votre santé. Il n’existe personne au monde, à part vous, qui sait exactement ce qui se passe dans votre corps, votre tête et votre cœur.

Lorsque des médecins sont obligés de prescrire un médicament et un autre afin de combattre les effets secondaires du premier, il y a quelque chose de malsain dans la médecine.

Vous avez une possibilité de vivre 130 ans. Mes chiens et mes chats arrivent à leur possibilité de vie de chien et de chat et sans être malade. C’est l’épuisement de leur potentiel d’énergie qui les fait mourir doucement. Alors pourquoi nous, nous ne le pourrions pas en utilisant notre propre pouvoir de guérison!

En terminant, je vous souhaite bonne santé et bonne vie à tous et n’oubliez pas de changer de lunettes pour voir autrement votre vie!

 

 

About the author

Chantal Lacroix

Je suis thérapeute en médecines douces depuis 1980. C'est la santé de mon fils, qui m'a ouvert à nouveau cette voie. À 20ans je m'étais inscrite à la faculté de médecine à Montréal ou j'ai fait 2 ans. J'ai du abandonner par manque de moyens financiers. Mais 20 ans plus tard, tout ce que j'ai appris en médecine m'a servi de nouveau.

À ma pratique d'acupuncture, j'ai greffé avec les années l'aromathérapie, l'homéopathie, la biologie totale ou "médecine nouvelle du Dr Hamer" et cela toujours dans la quête de trouver une solution pour la santé de mon fils. Un mois avant que je débute le cours en Biologie totale, mon fils est décédé d'un choc anaphylactique (allergie monstre aux arachides).
Avec ce cours, j'ai compris que les conflits biologiques non réglés des générations antérieures, ont une répercussion sur les générations suivantes. De plus cette approche m'a permis de constater, comme disait les médecins chinois de la Chine Antique, que les émotions sont la première cause des maladies.