Vous avez surement entendu parler de la tradition concernant le gui. Il est de coutume d’embrasser la personne auprês de nous, lorsque le gui est suspendu juste au-dessus de nos têtes. En principe c’est ce que nous avons retenu de cette délicieuse coutume.
Dans la lettre mensuelle d’Homéodel, qui est un laboratoire homéopathique j’en ai su plus, car mon ami Luc a poussé les recherches à fond. Alors voilà, ce qu’il nous a livré.
” Chez les Celtes, au solstice d’hiver (début de l’année solaire) un druide coupait le gui de chêne (le gui pousse généralement sur des bois tendres; le chêne étant un bois dur, le gui de chêne est plus rare) avec une serpe dorée, et les boules de gui tombaient sur un drap blanc. Un assitant était alors envoyé pour annoncer aux populations le début de la nouvelle année. L’utilisation du gui comme décoration de Noël est une réminiscence de cette coutume.
S’embrasser sous le gui au soir du 31 décembre, apporte bonheur et protection pour l’année qui débute. On brûle alors l’ancienne boule de gui pour signifier qu’on abandonne le passé et qu’on se tourne vers l’avenir.
À quoi s’accroche le gui ? À sa liberté ! Il fait l’inverse des autres plantes et reste vert même en hiver ; ce qui en fait un symbole de liberté.
Tant que les Gaulois restaient unis, comme la boule de gui, ils étaient invincibles, capables de battre n’importe quelle légion et donc de rester libres.
Le gui pousse dans les arbres parce qu’il refuse de se laisser prendre au piège. Dès qu’on lui retire sa liberté, il se sent “parasité”, déposédé de lui-même.
La liberté ne souffre aucune concession.”
Le gui est pour moi le symbole de reprendre son pouvoir d’agir, de prendre sa place et de vivre comme on l’entend, c’est-à-dire se faire plaisir. Ce sont les trois critères pour rester en santé physique, émotionnel, psychique et spirituel. Ce que je vous souhaite au cours de l’année 2011: acquérir de plus en plus de petites libertés sous tous les plans.
À la prochaine










