Croyances

La peur

La peur est quelque chose que l’on appréhende et qui va chambouler nos vies en y infusant de l’anxiété.

Statistiques

En 1964,1974 et 1981 un groupe procéda à une enquête sur des sujets bien précis que l’on reprenait au cours des différentes décennies pour voir l’évolution des inquiétudes de la population. Choses certaines nos peurs évoluent dans leur intensité et dans le temps.

Pour vous donner un exemple, quand j’étais petite j’avais peur du tonnerre et des éclairs.

À 18 ans, c’était la peur du communisme. On en voyait partout. Nos peurs soient qu’elles perdent du terrain et que d’autres prendront la place.

La musique de cette chaise musicale sur les peurs semble conduite par les conditions économiques, la politique et les statistiques de toutes natures que le pays fredonne.

En 1964, la guerre était au premier rang et inquiétait 29 % des répondants. Dix ans plus tard, la guerre ne préoccupait plus que 18% des répondants et passait au troisième rang dans les peurs. En 1981, la peur de la guerre demeure au troisième rang mais ne préoccupe 16% des répondants.

En 1974, le premier rang fut occupé par l’instabilité économique et l’inflation. En 1981, 32 % des répondants étaient préoccupés par les standards de vie à la baisse.

Un thème qui, en 1964, préoccupait 27% des personnes était une mauvaise santé pour la famille et pour 25% d’entre eux était la peur d’avoir une mauvaise santé pour eux-mêmes. En 1974, la santé pour la famille passe à 12% et 7 ans plus tard cette proposition obtient le record de 6% et se classe bonne avant-dernière. La peur d’avoir une mauvaise santé pour soi-même demeure au deuxième rang mais cela préoccupe que 18 % des répondants.

Une peur qui demeure relativement stable et la peur du chômage qui varie entre 12 et 14%.

Il est à remarquer dans ces statistiques, les thèmes qui concernent l’individu en tant que tel détiennent les premières places et repousse dans les derniers rangs ce qui peut interpeller l’ensemble d’une population. Tant que l’individu n’est pas concerné dans son petit quotidien, les préoccupations planétaires comme la faim dans le monde, la pollution, la préservation de l’eau, des forêts, etc., ne lui effleure même pas l’esprit.

Il est donc bien facile de manipuler les gens en leur promettant seulement ce qu’ils désirent personnellement, tel que l’emploi garanti, un bon régime d’assurances maladies et un bon niveau de vie avec vacances, jeux et loisirs.

Cette vision à court terme est la trame qui permet d’échafauder les partis politiques qui ont également des visions à court terme et qui fait que finalement au bout de 4 ans, on brasse toujours la même soupe aux pois.

Les peurs ne sont pas toujours fondées et raisonnables. Bien souvent le mélange du réel et de l’imaginaire trouble le jugement. Il faut reconnaître que le mental de chaque personne est très fort pour créer les pires scénarios pour soi-même.

Essayons de faire des choix qui seront bénéfiques pour nos enfants et nos petits-enfants. Être visionnaire pour les deux générations à venir n’est pas trop demandé. L’idéal serait d’analyser l’impact de nos choix sur les 7 générations à venir. J’ai l’impression que nos gouvernants à tous les échelons de la société se retrouveraient sans vote.

Peut-être qu’en réfléchissant plus à long terme, on arriverait à éradiquer nos environnements toxiques. Vous savez, seulement la base, c’est-à-dire chaque individu, peut effectuer des changements sains pour tous et pour les générations à venir. Les problèmes ne viennent pas tous de la génétique mais en grande partie de nos choix.

About the author

Chantal Lacroix

Je suis thérapeute en médecines douces depuis 1980. C'est la santé de mon fils, qui m'a ouvert à nouveau cette voie. À 20ans je m'étais inscrite à la faculté de médecine à Montréal ou j'ai fait 2 ans. J'ai du abandonner par manque de moyens financiers. Mais 20 ans plus tard, tout ce que j'ai appris en médecine m'a servi de nouveau.

À ma pratique d'acupuncture, j'ai greffé avec les années l'aromathérapie, l'homéopathie, la biologie totale ou "médecine nouvelle du Dr Hamer" et cela toujours dans la quête de trouver une solution pour la santé de mon fils. Un mois avant que je débute le cours en Biologie totale, mon fils est décédé d'un choc anaphylactique (allergie monstre aux arachides).
Avec ce cours, j'ai compris que les conflits biologiques non réglés des générations antérieures, ont une répercussion sur les générations suivantes. De plus cette approche m'a permis de constater, comme disait les médecins chinois de la Chine Antique, que les émotions sont la première cause des maladies.