Tous et chacun ont pris leur période de vacances. Malgré la pluie de juillet et août, tous se sont servis de bons bols d’air frais. Cela change de l’air recyclé des édifices à bureaux. Mais revient-on à la vie routinière plus fatigué qu’au départ des vacances? Bien souvent c’est le cas.
La routine
Savez-vous ce qui nous tue à petit feu, c’est la routine, surtout celle dictée par les conventions sociales.
Auriez-vous fait par hasard, un voyage dans la seule intention de pouvoir en parler aux collègues et démontrer ainsi que vous êtes à la page? Peut-être que rester à la maison aurait été votre premier choix.
Faire un peu de plein air autour du nid et y revenir pour l’apprivoiser, c’est-à-dire faire un brin de lecture dans son salon, utiliser sa terrasse en prenant une bonne bière, se concocter un bon repas et le servir dans sa salle à manger, seulement juste pour vous. À vrai dire ce que vous connaissez le plus de votre maison, c’est le comptoir lunch, la chambre à coucher et la salle de bain. Le reste sert finalement qu’à la visite.
Ma cave
Durant mes vacances, j’ai apprivoisé ma cave. On pouvait à peine y circuler tellement il y avait un assortiment d’objets de toutes natures non classés et jeter pêle-mêle les uns par-dessus les autres jusqu’au plafond, et cela sur un périmètre de 40 pieds par 40 pieds. C’était 40 ans de ramassage au cas où. Ma femme de ménage qui me quittait pour aller passer quelques temps en Amérique du Sud, me disait ceci: une fois par année je fais le tour de la maison. Ce que je n’ai pas utilisé au cours de l’année, je le place dans la boîte du marché aux puces.
Une fatigue allégeante et libérante
J’ai mis ce conseil en pratique. Vous avez pas idée comme je me suis allégée des “au cas où”. Maintenant le sous sol a retrouvé son vide. On peut y faire même un party avec une trentaine de personnes. Imaginez! Quel soulagement ce ménage du sous-sol. Ce fut de véritables vacances.
Les gus gus inutiles
Je n’en revient pas l’argent que l’on peut mettre dans les petits gadgets à la mode. Des objets dits décoratifs, des souvenirs de voyage qu’on n’a plus jamais regardé, des futilités qui supportent humblement la poussière des ans.
La thérapie du vide
Pour être heureux finalement, le vide est merveilleux, car il nous permet de faire place à l’essentiel. C’est une véritable thérapie de rajeunissement. Le vide est puissamment beau, il ramène l’être à sa dimension réelle et apporte une joie d’être.










